Avril, avril, ...

Définir des catégories, rentrer des subtilités dans des boîtes comme la vie nous évapore entre ses vases communiquants, distillés, arômatisés, du piment dans ma vie ? Et si j'écrivais, et si je composais, et si j'essayais de comprendre et si j'arrêtais de me poser des questions pour agiter le tout, ajouter à l'existence une essence, un rêve et puis un autre, quoi de concret sinon ce qui nous arrive de manière forcée ? Prendre les choses en main, qui ne tente rien ... et des portes et des clés qui ne servent à rien, et des impressions manquées, autant d'actes et de fil en aiguille tisser un remède au néant ? Les moments sont autant de chemins où se promène l'esprit des hésitants sans jamais vraiment les parcourir entièrement, d'un univers plonger dans un méta-multivers et ne plus en sortir car il ne sert à rien de s'offrir la perspective associative de ce que l'on ne maîtrise pas sinon par son acte d'être ? "L'imaginaire" devrait répondre à certaines questions, les philosophes comme autant de marchands de réflexions se bousculent sous le parquet pour sourdre dans la sciure et révéler quelque tâche qu'on effacera tôt ou tard d'un héroïque coup de cire.